Francesco
Marino Di Teana

 

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En conclusion, de nombreux articles ont été ecrits sur l'appropriation.
A la base, il eut suffit de citer le nom de Marino di Teana pour éviter ce scandale, mais c'est un superbe exemple à enseigner ds les écoles de communication !

" L’appropriation et le « citationnisme » sont partie intégrante de la démarche de Valentin Carron et trouvent d’autres exemples dans différentes formes d’art (je pense à la musique ou à la littérature notamment). Toutefois, je considère capital que l’artiste assume publiquement son geste et déclare sa responsabilité et son intention de faire une copie de la sculpture dans la transparence et le respect des modèles auxquels il fait référence "  Antonia Nessi Conservatrice du département des arts plastiques, Co-directrice du Musée d'art et d'histoire de Neuchâtel
antonia.nessi@ne.ch
www.mahn.ch


La sculpture originale corten de Marino di Teana

Le stand de la galerie Eva Presenhuber à la FIAC 2014. La sculpture polémique est une des plus photographiée.

La sculpture de Valentin Carron

Le film sur VIMEO, avecValentin Carron, Nicolas Marino di Teana, Ghislain Mollet-Viéville et Nadia Walravens-Mardarescu.

La Dispute : plagiat ou appropriation ? Une émission de France-Culture, animé par Arnaud Laporte Le mardi 3 février 2015 à l'amphithéâtre d'Honneur de l'école des Beaux-Arts de Paris, 14 rue Bonaparte, 75006 Paris

Débat public organisé et enregistré par la Galerie Kamel Mennour.

Remerciements à Kamel Mennour qui nous a permis au public de découvrir et de comprendre  le travail de Valentin Carron et de Francesco Marino di Teana. Deux formes de création artistique radicalement opposées : La vision imaginaire urbanistique constructive de la sculpture-architecture de Marino di Teana, et le concept artistique de l'appropriation de Valentin Carron.

Un débat spectacle  animé par le grand professionnel Arnaud Laporte, et également trés animé dans la salle, puisque tous les participants avaient envie de hurler leur commentaires sur l'appropriation ou le plagiat. Même OLIVIER CENA, célèbre critique d'art, écrit pour TELERAMA pour nous donner sa vision sur le sujet (Télérama n° 3395 ci-dessous)

En soit, ces deux formes d'art, l'esprit créatif d'hier, et l'art conceptuel d'aujourd'hui, qui n'ont rien à voir entre eux, se sont rejoint accidentellement, mais cette rencontre fût constructive.

Plagiat, vol ou Appropriation ?
Valentin Carron - Kamel Menour - Eva Presenhuber

Le point de départ de l'histoire en résumé :
En 2014, FIAC Grand Palais, je visite les stands et je vois tout d’un coup la sculpture  Aube de Marino di Teana sur le stand de la galerie Eva Presenhuber de Genève. Elle est strictement IDENTIQUE de la pièce acquise et exposées par le musée d'Art de Neuchatel, mais elle est… en plastique !
Jamais Di Teana n’a utilisé une quelconque résine pour réaliser ses sculptures.
Alors je demande,
- c’est une sculpture de Di Teana ?
- non, c’est une pièce de Valentin Carron.
- Ah non, c’est Marino di Teana…
Attendez, je demande à la directrice. L’employée revient, soutiens que c’est valentin Carron, et que Di Teana… il est mort.
Mauvaise explication.
Le directeur de la galerie Gimpel & Müller envoie un huissier pour constater, et la promenade commence.

Valentin Carron, un artiste de la région de Valais en Suisse, représenté par la galerie Eva Presenhuber de Genève ou la galerie Kamel Mennour à Paris, réalise une appropriation de la sculpture "Aube" de Marino di Teana*. La sculpture est exposée à la FIAC Paris et à Zurich par la  Galerie Eva Presenhuberen la renommant " The Dawn "
L'artiste Valentin Carron est touché en découvrant une sculpture en acier corten de Marino di Teana, qui se trouve sur le parvis du Musée d'Art et d'Histoire de la ville de Neuchâtel en Suisse.Particulièrement sensibilisé par la simplicité, mais aussi par l'équilibre et la monumentalité de cette pièce, l'artiste Valaisan décide d'en faire une appropriation. La sculpture Aube est pourtant au milieu d'autres œuvres (Ramseyer, Crivelli, Henry Presset ...), mais Valentin Carron choisit cette forme qui l'inspire le plus.
A l'aide d'un simple mètre, Valentin Carron recréé la sculpture originale en résine. La taille de la sculpture, la patine couleur oxyde de  l'acier Corten et même la base sculptée dans la pierre par Di Teana, sont réalisées avec une grande habileté.

Ceci étant, cette forme d'art conceptuel a soulevé une question : "plagiat ou appropriation, quelle est la limite ? " Le problème étant que le nom de Marino di Teana ne soit même pas cité.
Le sujet étant d'actualité, et ce concept artistique étant déja utilsé par d'autres artistes célèbres, le galeriste Kamel Mennour propose et organise une émission de radio sur France Culture avec Arnaud Laporte : LA DISPUTE ENTRE BRACONNAGE ET CATHARSIS: Les questions liées à la représentation par l'appropriation en art.

Cette émission, enregistrée en public dans l'amphithéâtre de l'Ecole Nationale des Beaux-Arts à Paris, a permis de s'expliquer et d'éviter un procès comme le dit la presse artistique " œuvre plagiée, procès évité " ou "Valentin Carron évite le procès en reconnaissant un "oubli" .

Son œuvre sera d'ailleurs rebaptisée "The dawn, after Marino di Teana".

Kamel MENNOUR  organise une conférence - table ronde  Ecole Nationale des Beaux-Arts

ENTRE BRACONNAGE ET CATHARSIS :
Les questions liées à la représentation par l'appropriation en art

L'article de NICOLAE ESTEROLLE - Le Schroumpf émergent

10- Le plagiat comme oeuvre hautement performative
Tout est permis maintenant aux petits têtards émergent sur le scène artistique internationale…Toutes les transgressions, ignominies, injures à la loi , au sens et au droit communs leur sont même recommandés au titre de la créativité artistique…Ainsi cet odieux  petit émergent qui a fait un moulage en résine d’une sculpture de Marino Di Teana pour la vendre 65000 Francs Suisse dans une galerie de le FIAC…

L'article de RTS :

http://www.rts.ch/video/info/journal-19h30/6283390-sculpture-l-artiste-valaisan-valentin-carron-accuse-de-plagiat.html

Une Lettre ouverte par Jean-François Roudillon
Hier, mercredi 22 octobre je me suis rendu au vernissage de la FIAC.
J’ai été surpris de voir sur un des stands une œuvre de FRANCESCO MARINO DI TEANA, un important artiste international (1920-2012) dont nous préparons actuellement le Catalogue Raisonné de son œuvre en partenariat avec l’Atelier Marino Di Teana, Sauvegarde et diffusion de l’œuvre de Francesco Marino Di Teana, dont se charge le fils de l’artiste, Nicolas Marino.

Cet artiste d’origine italienne a été représenté pendant plus de 20 ans par la Galerie Denise René et a réalisé plus de 50 commandes publiques en France et dans toute l’Europe, dont notamment l’œuvre « Liberté » à Fontenay sous-bois de 21 m de hauteur qui est à ce jour la plus haute sculpture d’Europe.
Dans le cadre de la réalisation de son catalogue raisonné je connais particulièrement bien son œuvre dont la pièce que j’avais sous les yeux : un exemplaire de « l’Aube », une de ses pièces phares.

Or, lorsque j’ai demandé à la galeriste de la Galerie Eva Presenhuber (Zurich) sur le stand de laquelle était exposée cette sculpture des informations sur l’œuvre elle m’a informée que son prix était de 65 OOO CHF et que l’artiste s’appelait Valentin Carron. Surpris je lui ai dit qu’il devait s’agir d’une erreur car cette œuvre était de Di Teana. Elle m’a confirmée qu’il s’agissait bien d’une pièce réalisée par cet autre artiste, Valentin Carron (artiste suisse né en 1977).

J’ai alors contacté le fils de l’artiste ainsi que la coordinatrice du Catalogue Raisonné de Di Teana qui m’ont confirmé que la forme et les dimensions étaient exactement les mêmes qu’une œuvre de Di Teana, l’Aube, réalisée en 1977, offerte à la ville de Neufchatel à la fin des années 90 et exposée depuis sur une place publique à Neufchatel, comme vous pourrez constater sur ce lien et les images jointes à ce courrier
– www.mahn.ch/expos/sculptures/
– static.panoramio.com/photos/

Après en avoir informé la galeriste et précisé qu’il était important qu’elle fasse retirer cette œuvre car il s’agissait d’un faux, cette dernière m’a prise de haut en disant « oui, je sais qu’il en existe une en fer, mais celle-ci est en résine).
J’ai alors compris que ce soi-disant artiste, M. Valentin Carron (né l’année même où Di Teana concevait cette sculpture), avait réalisé un moulage de l’œuvre originale de Di Teana (et de son socle en pierre sur lequel est aposé une plaque avec les références complètes de l’oeuvre) et qu’il le vendait comme une œuvre originale, en s’appropriant son titre (The dawn : traduction littérale en anglais du titre original « l’aube » The Dawn par Valentin Carron sa forme et ses dimensions sans même avoir la décence de se référer à l’œuvre originale ou de citer l’artiste.

Les artistes actuels seraient-ils à ce point en mal d’inspiration que plutôt que de s’inspirer des œuvres de leurs ainés ils en réalisent des moulages copie-conforme ??
Les galeristes seraient-ils à ce point peu scrupuleux qu’ils sont capables de mettre en avant sur leur stand des faux (pour lesquels on veut nous faire payer une somme excessive) en se souciant peu de l’éthique douteuse qu’une telle pratique engendre ? A ce point négligent et désintéréssés de leur propre travail que malgré le fait que je les ai informé des démarches judiciaires qu’allait entreprendre l’héritier de l’artiste ils n’ont pas souhaiter retirer l’œuvre du stand ?

Je suis triste et choqué qu’une foire de dimension internationale comme la FIAC facilite aujourd’hui de telles pratiques qui obligent aujourd’hui l’ayant-droit de l’artiste à saisir la justice pour faire valoir ses droits et la réputation de son père.

J’espère que vous serez sensible à votre tour à ce problème, et que vous saurez prendre les mesures qui correspondent à la gravité de cette situation.

Bien cordialement,
Jean-François ROUDILLON
Directeur de la Galerie LOFT
Directeur du Catalogue Raisonné de l’artiste Francesco Marino Di Teana.